C’est avec grand intérêt que nous, élèves de quatrième 3, avons reçu lundi 6 décembre la journaliste, éditrice et critique littéraire, Kenza Sefrioui, que les élèves du lycée Descartes connaissent déjà bien car elle est la marraine, pour la seconde année consécutive, du prix littéraire de l’Arganier.

(c)DR 

Elle est venue répondre à nos questions concernant le travail de journaliste à l’occasion de la parution de son livre d’enquêtes Maroc : Justice climatique, Urgences sociales (Editions En toutes lettres). Elle nous a, par ailleurs, conseillé à propos de nos articles sur les forêts marocaines.

Elle nous a rappelé les difficultés d’exercer le métier de journaliste en raison des contraintes économiques et des pressions parfois subies. Le choix d’éditer un livre offre ainsi plus de temps et permet d’approfondir le travail d’investigation.

Maroc : Justice climatique, Urgences sociales est un ouvrage collectif de jeunes diplômés, préoccupés par les questions environnementales et passionnés par l’écriture.  Ce livre a été publié grâce au soutien d’une fondation politique allemande à but non lucratif affiliée au parti des Verts.

« L’écriture journalistique, c’est savoir trouver les mots justes et écrire au plus près de la réalité. », explique Kenza Sefrioui.  « Mettre la plume dans la plaie », comme l’écrivait Albert Londres, c’est ce qui distingue le journaliste du communiquant, un autre métier.

Le livre d’enquêtes Maroc : Justice climatique, Urgences sociales témoigne bien, en tout cas, du fait que les journalistes ont un réel rôle éducatif à jouer.